Contexte juridique du PCS :
Divers accidents, dont l'explosion d'AZF près de Toulouse, le 21 septembre 2001, ont amené le législateur à mieux considérer certains risques et la gestion des situations de crise. L'article 13 de la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 dite « loi de modernisation de la sécurité civile » a rendu le PCS obligatoire dans des communes comme Casteil. Le Maire a obligation de réaliser le PCS de sa commune et de le maintenir opérationnel. Il doit s'assurer d'une mise à jour régulière des documents PCS, sachant que le délai de révision ne peut excéder cinq ans.
Vendredi 27 juin 2014, le maire de Casteil a tenu une réunion publique de présentation du Plan Communal de Sauvegarde du village.
Trois risques ont été évoqués :
- les inondations avec 2 cours d'eau : le Cady et les Esmorzadors
- le feu lié à la forêt
- les tremblements de terre.
Si l'organisation du PCS a été brièvement évoqué (4 cellules : Commandement, Secrétariat, Terrain et Hébergement), elle restera confidentielle au sein de la mairie. Pourquoi ? Qu'y a t-il à cacher ?
Concernant les actions d'information à la population, le maire considère que cette réunion en fait partie et diffusera, un de ces jours, à la population un Document d'Information Communal sur les RIsques Majeurs (DICRIM) comme l'exige la réglementation.
Comment ce PCS a-il été élaboré ? Qui a été consulté sur le village ? Cela aussi doit être confidentiel car aucune précision n'a été donnée et plusieurs risques ont été occultés, par exemple :
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| Image non contractuelle |
- le ravin des Canalots qui rejoint le ravin de Moura (danger évoqué par les plus anciens visiblement non consultés),
- le zoo situé en pleine zone inondable avec des glissements de terrain possibles,
- le détournement du chemin du col de Llavent dans le torrent des Esmorzadors, pourtant classifié dangereux ci-dessus,
- les matières inflammables des camions citernes livrant du fuel ou du gaz sur le village,
- la station de traitement d'eau potable à l'entrée des gorges du Cady (pollutions, dégradations par des éboulements, actes de malveillance, ...),
- la canicule, etc ...
Nous regrettons que la population n'ait pas été associée à cette démarche qui la concerne directement. Selon nous, une association et une formation de tous les acteurs communaux (dont les habitants du village) et des partenaires (entre autres la sécurité civile), ainsi que l'organisation d'exercices, sont indispensables pour un vrai PCS réellement opérationnel.
