Sauf changement de dernière minute, il n'y aura pas de Fête de la Châtaigne cette année. Et c'est compréhensible vu que nos édiles ont découragé (voire dégoûté) pas mal de bénévoles, à force de "tirer les marrons du feu".
Lorsque nous proposions d'organiser cette fête tous les deux ans (à l'instar de ce qui se fait pour le salon de l'automobile) nous nous faisions traiter d'irresponsables "... vous êtes fous, cette fête fait la renommée de Casteil..." ".. depuis des années les gens réservent leur week-end pour parcourir notre village..." "...c'est quasi gravé dans la mémoire de milliers de visiteurs, comme un rendez-vous incontournable..." "certains commerçants inscrivent automatiquement le deuxième dimanche d’octobre dans leur agenda et d'année en année, viennent à Casteil pour y vendre leurs produits ".
Bref, toutes ces critiques n'ont pas fait avancer le schmilblick et la Fête de la Châtaigne risque d'être ''récupérée'' par Vernet les Bains.
A croire que le soutien de l'association ''La Font dels Arts'' ainsi que les subsides accordés au syndicat d'initiative (3500 euros tout de même) n'ont pas eu l'effet escompté. On en reparlera certainement au cours d'un prochain conseil municipal.
Et, à ce propos, si nos élus sont libres d'organiser (ou pas) cette fête, il n'en demeure pas moins qu'ils sont tenus par la Loi à respecter certaines règles de démocratie !
En effet, le CGCT (Code Général des Collectivités Territoriales) en son article L. 2121-7 stipule explicitement que "Le conseil municipal se réunit au moins une fois par trimestre."
Or, à Casteil le dernier conseil municipal date du 2 juin !
Dormez en paix braves gens, nos élus veillent sur nous au rythme du couvre-feu, serions-nous tentés de dire.
C'est vrai quoi; la Belgique est parvenue à vivre 541 jours sans Gouvernement (crise de 2010-2011) alors, que sont ces malheureux 111 jours pendant lesquels Casteil parvient à survivre, sans réunion du conseil municipal ?
A croire que tout va pour le mieux dans notre petit village et qu'il n'y a rien à discuter. Ni l'état de la route, ni le fait que la mairie fut quasi inopérante pendant près de trois mois ni, encore moins, le fait que la nouvelle mairie frôle bientôt les 10 mois de travaux et n'est pas prête à accueillir les habitants.
Espérons que la préfecture rappellera à nos élus quelles sont leurs obligations en la matière !
