Nous ne contestons pas la nécessité de ces travaux de sécurisation de la route compte tenu des risques d'éboulement, mais nous sommes scandalisés par la manière dont les habitants de Casteil sont traités par les autorités administratives locales (voir notre article du 12 novembre 2014 au lendemain de l'annonce de ces travaux par la mairie).
Rien d'étonnant donc à ce que la presse se fasse l'écho du mécontentement d'une population désormais recluse comme des animaux dans un zoo, interdite de libre circulation (l'Indépendant du 20 novembre 2014), qui plus est en pleine période de préparatif des fêtes de fin d'année.
Comme indiqué dans l'article de Valérie Pons (l'Indépendant du 23 novembre 2014), les Casteillais râlent. Et il y a de quoi : entraves aux déplacements/livraisons/ravitaillement/services, reports inutiles de rendez-vous, questionnements quant aux horaires non respectés, informations municipales inexistantes, etc...
Le calendrier diffusé par la mairie est incompréhensible, variant d'une semaine à l'autre et n'étant pas respecté, comme par exemple ce lundi où la route était ouverte alors qu'elle était censée être fermée de 9 heures à 17 heures. Nous comprenons que des aléas, notamment climatiques, puissent perturber les entreprises intervenantes (qui ne sont qu'exécutantes et nullement mises en cause dans nos propos), mais condamnons l'absence de communication des décideurs (DDTM, CG66) envers les citoyens et le mutisme total du maire (notamment chargé d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques et la liberté de la voie publique).
